Taekwondo Magda Wiet-Hénin championne du monde : « Des émotions énormes ! »

Ce mardi à Bakou (Azerbaïdjan), la Nancéienne a décroché le titre mondial qui manquait encore à son palmarès. Une consécration qui la place sur la voie royale dans l’optique d’une qualification pour les Jeux Olympiques.
Thomas SIMON - 30 mai 2023 à 18:33 | mis à jour le 14 déc. 2023 à 11:56 - Temps de lecture :
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En remportant le titre de championne du monde, ce mardi à Bakou, Magda Wiet-Hénin a fait un grand pas en direction des Jeux Olympiques 2024.  Photo MaxPPP /Nigel French
En remportant le titre de championne du monde, ce mardi à Bakou, Magda Wiet-Hénin a fait un grand pas en direction des Jeux Olympiques 2024.  Photo MaxPPP /Nigel French
Championnats du monde
À Bakou

Il était environ 19h30 heure locale, ce mardi à Bakou (Azerbaïdjan), lorsque Magda Wiet-Hénin s’est libérée de son casque d’un geste rageur et l’a envoyé valser sous le toit de l’immense Crystal Hall. L’heure de la délivrance ! Et de la revanche sur le sort. Il y a à peine quatre mois, une vilaine blessure l’avait cloué à l’infirmerie , l’obligeant notamment à déclarer forfait pour les championnats de France.

Il y a tout juste deux mois, Magda renouait avec la compétition. Aujourd’hui, la Nancéienne (27 ans) est championne du monde (-67 kg). Un titre qui manquait encore au palmarès de la jeune femme qui avait été sacrée chez les juniors, en 2012. Une couronne mondiale qu’elle a décrochée au terme d’une journée marathon et sous les yeux sans doute légèrement embués de sa maman Valérie, qui avait fait le déplacement au bord de la Mer Caspienne. Une consécration qui, cerise sur le gâteau, lui permet de réaliser un pas de géant en direction des Jeux Olympiques 2024, en empochant 140 points au ranking olympique.

« Ce sont des émotions énormes et je ne réalise pas encore tout à fait », confiait la nouvelle reine au téléphone, « mentalement, j’étais prête. C’est tout mon travail et ma perséverence qui ont payé. Un titre mondial, ça marque et ça va me suivre... Et c’est fou de pouvoir partager ça avec ma maman, avec mon staff ».

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La finale attendue

Si Magda Wiet-Hénin avait la pancarte de favorite dans le dos , la conquête du titre n’a pas vraiment constitué une simple formalité. Un peu plus tôt dans la journée, il lui a fallu se débarrasser, entre autres, de la Croate Doris Pole. Mais évidemment, le plus dur était encore à venir. En demi-finale, elle a croisé sur sa route une « vieille » connaissance, l’Ivoirienne Ruth Gbagbi, la double championne du monde avec laquelle elle s’entraîne régulièrement, du côté de l’INSEP. Une… amie qui n’a pas fait le poids face à la détermination de Magda.

Il restait une marche à franchir. La plus haute. La finale face à la Jordanienne Julyana Al-Sadeq était sans doute l’ultime face-à-face attendu. Si Magda Wiet-Hénin a eu besoin de trois rounds (2-1), sa victoire ne souffre d’aucune contestation. Le titre lui tendait les bras. Encore fallait-il l’attraper. Maintenant, elle peut le serrer très fort contre elle. Personne ne lui reprendra.